Phéromone Spodoptera litorallis 1 ut

Ils provoquent la défoliation en mordant les feuilles. Lorsque la chenille est petite, elle détruit la face inférieure, répétant l'épiderme de la feuille. Au fur et à mesure de sa croissance, ses mâchoires sont plus grandes et il peut désormais manger la feuille de haut en bas. Si la chenille détruit le bourgeon de croissance apical, la plante devient aveugle et ne se développera pas. Les restes d'excréments sur la plante serviront à démontrer la présence de cette chenille ou d'autres.

Dans les cultures utilisables comme la laitue, les chenilles pénètrent à l’intérieur et le détruisent, même si à l’extérieur les symptômes sont à peine perceptibles. Dans d’autres cultures, ils déprécient le fruit en rongeant l’écorce, comme c’est le cas pour la pastèque.
Elle touche : les cultures herbacées (tomate, poivron, melon, coton…), la vigne et les espèces ornementales.

Les adultes apparaissent au printemps, ils s'accouplent et les femelles déposent les œufs groupés de préférence sur la face inférieure des feuilles. Ils recouvrent ensuite la couvée d'écailles de leur abdomen qui leur servent de protection. Les œufs éclosent et les chenilles commencent à se nourrir, d'abord de manière grégaire. Après avoir franchi toutes ses étapes, la chenille tisse un cocon de soie et se nymphe à l'intérieur, enfoui dans le sol. Les nouveaux adultes donneront naissance aux générations futures, généralement 3, bien que cela dépende du climat. En serre, des générations peuvent se produire tout au long de l’année. Les populations ont tendance à être plus élevées à l’automne.